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5 choses dont COVID-19 nous fait prendre conscience pour la lutte contre le climat

Écrit par abadmin

Obligés d’être chez nous depuis déjà un mois, nous avons pu réfléchir longuement sur les impacts de la pandémie COVID-19 sur le monde tel que nous le connaissons. Si cette crise ne doit pas être prise à la légère étant donné ses conséquences mortelles pour les personnes les plus vulnérables du monde entier, elle doit être inspirée et exploitée pour mieux se préparer à un combat encore plus grand: la lutte. au changement climatique.

Je vous présente dans cet article 5 réflexions que nous avons eu jusqu’à présent sur la façon dont nous pouvons nous inspirer de la Pandémie de covid-19 pour le lutter contre le changement climatique.

1. De nombreuses personnes peuvent travailler à domicile 🏡

Presque du jour au lendemain, nous avons réussi à mettre en ligne des millions de travailleurs, alors que ces dernières années, c’était le Status Quo qui régnait dans le domaine du télétravail. Etrange, non? Ses avantages sont cependant bien démontrés, tant en termes de productivité que sur ça réduction des gaz à effet de serre. Le télétravail est donc l’une des nombreuses solutions à la croissance constante du nombre de voitures sur la route, nombre exacerbé par de maigres investissements dans les transports publics et les infrastructures cyclables. Maintenant que la technologie a été mise en œuvre dans de nombreuses entreprises privées ainsi que dans les autorités gouvernementales, espérons qu’après la crise, le télétravail continuera à être proposé comme une solution pour réduire les énormes émissions de GES du secteur. des transports au Québec!

En outre, les villes du monde entier aiment Calgary en a profité pour donner plus d’espace aux marcheurs et aux cyclistes, en utilisant l’espace laissé vacant par les automobilistes qui restent désormais à la maison pour travailler. Les citoyens ont repris le contrôle des rues, favorisant ainsi les déplacements actifs en voiture. Il ne reste plus qu’à espérer que ces mesures temporaires de rues amicales ou de pistes cyclables deviendront également la norme après la crise.

2. Nous devons accéder rapidement à la souveraineté alimentaire du Québec 👨‍🌾

 » Les épiceries vont-elles fermer?« 

La question n’est pas de savoir si les épiceries resteront ouvertes ou non, mais plutôt s’il y aura toujours de la nourriture sur les tablettes. Notre système agricole hautement mondialisé a du mal à répondre à la demande alors que les gens du monde entier se disputent les mêmes produits. Il y a d’abord eu la fameuse ruée vers le papier toilette (qui n’est pas sans conséquences environnementales, rappelles toi). Puis, maintenant, ce sont la farine et la levure qui semblent faire défaut alors que les Québécois sont soudainement tous devenus boulangers (ce qui est une bonne chose en soi, voir point 5). Il est clair que dans ce contexte où d’autres pénuries sont à prévoir, l’agriculture locale et la souveraineté alimentaire sont sur toutes les lèvres. Imaginez qu’on puisse nourrir le Québec avec un réseau d’agriculteurs ici, sans avoir à passer par une chaîne de production mondiale où l’épicerie n’est que la pointe de l’iceberg.

COVID-19-Agriculture

La pandémie est donc le Horaire parfait pour un la révolution agricole tant attendu au Québec, l’agriculture paysan et bio soutenu par la communauté ce qui ferait littéralement fondre les émissions de GES liées au transport des aliments et au rejet de polluants chimiques dans l’eau et dans l’air. Du consommateur qui achète de la nourriture locale aux personnes souhaitant devenir agriculteurs, chacun pourrait prendre sa place! De plus, pourquoi pas offrir un tarif d’électricité préférentiel aux agriculteurs qui souhaitent produire des légumes l’hiver, comme le fait Jean-Martin Fortier depuis 15 ans? Une autre façon de réduire la pollution en supprimant les combustibles fossiles actuellement utilisés pour chauffer les serres en hiver.

3. Acheter local est bien mieux que de surconsommer ce qui vient d’ailleurs 💸

En ces temps de confinement, nos commerces de quartier ont du mal à sortir la tête de l’eau. Il est donc essentiel de réfléchir avant d’opter pour le prêt-à-acheter en ligne (le Amazon et autres de ce monde), pensant en particulier aux conséquences qu’est-ce que ce geste inoffensif aura sur l’économie ici et sur l’environnement. Ainsi, il reste possible d’encourager les PME québécoises en achetant leurs produits locaux dans des points de vente qui restent ouverts (#swisserrelescoudes, Le panier bleu) ou en commandant leurs produits directement sur leur site internet (et prochainement sur la plateforme Ma zone Québec). N’oubliez pas que les épiceries zéro déchet restent ouvertes et vendent de nombreux produits locaux. N’hésitez pas à les visiter et profitez-en pour remplir vos pots!

COVID-19-Shopping local

La pandémie nous permet donc de remettre en question notre rapport à la (sur) consommation et de réfléchir aux incroyables flux d’argent que nous envoyons aux multinationales qui font des affaires sur Internet, dans des centres commerciaux crasseux ou en  » centre d’alimentation Qui défigurent nos villes. Et si nous redirigions cet argent versl’économie locale et écologique (nos commerces de quartier) et nous avons plaidé pour une démondialisation de l’économie québécoise? L’environnement serait ainsi mieux loti, avec une réduction des émissions liées au transport de marchandises, notamment par bateau, dont l’impact environnemental et social est désastreux.

4. Voyager au Québec serait idéal pour la santé économique, mais aussi pour la santé planétaire 🌎

Les perspectives des voyages outre-mer à court terme ne sont pas très bonnes. Les compagnies aériennes vous le diront, étant directement affectés par la baisse du trafic aérien. Cependant, cette diminution du nombre d’avions dans le ciel n’est pas seulement reçue négativement. Mouvement bien établi en Suède, le flyskam, préconise cette réduction depuis plus d’un an pour des raisons environnementales. D’un point de vue québécois, l’incapacité de voler affectera directement le secteur du tourisme, qui sera privé des revenus de nombreux touristes étrangers. C’est dans cette veine que j’ai vu cette initiative circuler depuis quelques semaines sur les réseaux sociaux:

Après la crise du COVID-19, profitons de l’occasion pour garder notre argent ici et passer nos futures vacances au Québec. Qui embarque?

De plus, passer vos vacances dans notre province, en plus de contribuer à restaurer la vigueur économique du Québec, aurait aussi l’avantage de faire une énorme différence sur l’empreinte environnementale de nos voyages: un aller simple en avion. retour Montréal-Paris émet autant de GES que l’utilisation d’une voiture pendant un an!

COVID-19-Voyage-Québec-1

Pour plusieurs, passer leurs vacances au Québec n’est pas un vrai voyage. Maintenant, cela ne doit pas être considéré comme un prix de consolation, mais plutôt comme gagner le jackpot étant donné les nombreux avantages de voyager au Québec: notre argent investi ici (en 2018, le Canadien qui a voyagé à l’étranger dépensé en moyenne 1800 $, qui n’inclut pas le prix du billet d’avion); l’utilisation de moyens de transport moins polluants que l’avion; des paysages magnifiques à découvrir et une foule d’activités à faire. En 2020 (et 2021), voyageons au Québec! #QuébecDestinationUltime

5. Travailler moins nous donnerait plus de temps pour bâtir une société meilleure 🖤

« Si j’avais plus de temps, je … »

– Tout le monde

Le manque de temps est un mal bien connu de notre temps. Bien que je ne dise pas que la fermeture d’entreprises et d’usines est une bonne chose, ce temps nouvellement disponible dans son emploi du temps est une ressource très précieuse. Le télétravail permet également de gagner de précieuses minutes en temps de trajet, voire des heures. Ainsi, avoir plus de temps nous permet de pratiquer de nombreuses activités avec un impact environnemental et social positif, qui sont littéralement impossibles à pratiquer avec une semaine de travail bien remplie. Voici quelques exemples pour vous occuper pendant votre accouchement:

  • Cuisiner leur propre nourriture plutôt que d’acheter des plats préparés ou des boîtes-repas 🔪
  • Faire projets DIY (décorations, meubles, etc.) à l’aide d’objets recyclés que vous avez déjà chez vous 🖼
  • Réparer son Vêtements, le sien bicyclette ou tout objet non fonctionnel à la maison 👖
  • À coudre ou tricoter masques de protection ou sacs alimentaires pour créer des alternatives aux produits jetables sur le marché 😷
  • Jardin, planter ou faire germer pour augmenter la résilience alimentaire 🌱
  • Faireart comme la peinture, le dessin ou la musique car consommer local ne se résume pas à l’épicerie 🎸
  • Faire faire du bénévolat pour un organisme communautaire 🥘
  • Apprendre de nouvelles choses comme un langage, une programmation, un dessin, de la musique, etc. 🗣
  • Travailler sur son santé physique et mentale en se promenant ou en faisant de l’exercice à la maison 🏋️‍♂️

COVID-19-Réparation-Coudre
C’est une occasion unique de revoir notre rapport à la semaine de travail «classique» de 40 heures qui cause de nombreux problèmes de santé (mentaux et physiques) et environnementaux dans nos sociétés actuelles. Pourquoi travailler autant d’heures si ce n’est que pour aller dépenser l’argent gagné dans des centres commerciaux transportant des objets inutiles ou en voyages polluants à l’autre bout du monde? Sans la capacité de faire l’un ou l’autre, l’horaire de travail surchargé semble actuellement dépassé, voire absurde. Il est donc grand temps de relancer l’idée d’une semaine de travail réduite pour vous donner plus de temps pour des activités essentielles à faible émission de carbone qui profiteront à nous, aux autres et à la planète.

Épilogue : La fragilité des politiques environnementales et la nécessité d’une nouvelle économie 📉

En ces temps de crise sanitaire et économique, les prix des énergies fossiles sont au plus bas. L’essence se vend à environ 75 ¢ / L, ce qui n’est guère rassurant pour les écologistes qui préconisent depuis des années de passer de la voiture monoplace à essence à d’autres modes de transport (l’argument du coût élevé de l’automobile prenant à peine la route à l’heure actuelle). À plus petite échelle, les épiceries refusent désormais les sacs réutilisables, alors qu’elles étaient sur le point d’interdire les sacs en plastique. Cela montre à quel point les politiques environnementales mises en place sont fragiles et combien il est difficile de fonctionner en ces temps de crise et où le système économique qui prône  » les affaires comme d’habitude Est roi.

Et, entre-temps, ce même système économique ne semble pas être en mesure de répondre aux besoins fondamentaux des populations en matière de nourriture, de logement et de soins de santé. Des pénuries sont à prévoir, comme nous le voyons actuellement alors que le monde entier se déchire les derniers équipements de protection pour le personnel médical. N’oubliez pas que l’économie signifie  » administration de la maison « . Cependant, notre système économique hautement mondialisé et basé sur la croissance ne gère pas aussi bien cette maison. En fait, comme le dirait Greta Thunberg, notre maison est en feu (notre maison est en feu) et maintenant une pandémie la ronge de l’intérieur.

Article-COVID-19-Maison-Feu

La possibilité d’une nouvelle économie, écologiquement et socialement responsable, est possible. La pandémie actuelle nous permet de le réaliser. J’ai partagé avec vous 5 réflexions que nous avons eues jusqu’à présent sur la manière dont nous pouvons nous inspirer de cette crise pour nous préparer à une autre: la crise climatique. Espérons que les dirigeants ne feront pas les erreurs du passé et profiteront de la période d’après-crise pour créer un monde nouveau où la prévention et l’atténuation des risques climatiques et sanitaires seront pleinement intégrées dans les politiques gouvernementales. Avec ça, bon confinement!

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