La Toyota Supra est une voiture du monde entier. Sans faire de mauvaises références à la musique ancienne, la Supra est Miss Worldwide. Maintenant dans sa cinquième génération, la Supra est conçue par des ingénieurs japonais mais partage la plupart de ses fondements avec la Z4 de BMW.
Disponible en deux configurations de moteur, le 4 cylindres en ligne de 2 litres et le 6 cylindres turbocompressé de 3 litres. Le Toyota 2 litres est moins puissant, moins riche en fonctionnalités et évidemment moins cher que son homologue 3 litres, mais ne manque pas du même esprit du modèle iconique et parvient tout de même à cocher plusieurs cases.
La Supra a mis près de 7 ans à se fabriquer, et il a fallu 21 ans après sa dernière apparition officielle pour réapparaître dans la rue. Nous l’avons vu pour la première fois en tant que concept FT-1 2014 qui a constamment remué le pot et généré beaucoup de controverse.
De nombreuses rumeurs tournaient autour de ce qui allait devenir la nouvelle Supra. Le nom sonne encore bien aux oreilles des gens. Cependant, de nombreux froncements de sourcils ont été vus sur le partenariat de Toyota avec BMW. Alors pourquoi la nouvelle Supra n’est-elle pas une pure voiture japonaise ? Eh bien, c’est compliqué.
Les fondements du Z4 font que les chiffres s’additionnent
La Supra partage la plate-forme, la transmission, le moteur et quelques pièces de l’intérieur avec la BMW Z4. Toyota a fait ce choix pour faire fonctionner le côté économique de la Supra et ne pas faire exploser son PDSF bien au-dessus de la concurrence.
Ce n’est pas la première fois que cela arrive. La GT86/Subaru BRZ et l’Aygo/Peugeot 108/Citroën C1 sont d’autres exemples de constructeurs automobiles partageant des pièces pour réduire les coûts. Cela dérange-t-il les fanatiques ? Oui? Est-ce que ça fait baisser le prix ? Oui.
Cependant, ce partenariat Toyota/BMW n’est pas qu’une question d’argent. Le nom Supra compte beaucoup dans la communauté JDM. Ce n’est pas simplement une autre berline ajoutée à la gamme. Le nom Supra a beaucoup d’histoire, le plongeant au cœur de la culture JDM, aux côtés de Honda NSX ou de Nissan GT-R. En tant que telle, la Supra doit être bonne !
Avec le pouvoir vient beaucoup de plaisir
Quatre cylindres déplaçant un total de 2 litres composent l’unité de puissance de la plus petite Supra. Le moteur joue un jeu rapide avec l’héritage de Supra. Le même moteur se retrouve dans les petites voitures de BMW, de la série 1 à la Mini. Il développe 255 chevaux et 295 lb-pi de couple et les envoie tous aux roues arrière via une boîte automatique à 8 vitesses avec des palettes de changement de vitesse sympas.
Qu’est-ce que cela fait pour la voiture? Le temps de 0 à 60 mph est de 5,2 secondes et la vitesse maximale est limitée électroniquement à 155 mph. Techniquement, la Supra 2.0 est plus lente que son homologue à 6 cylindres, mais elle est également plus légère, tant en poids qu’en prix.
Pour commencer, le 4 cylindres coûte près de 7 000 $ de moins que la version 6 cylindres. Il existe un ensemble de sécurité et de technologie de 3 485 $ qui réduirait la différence. Cependant, étant plus léger de 220 livres, le Supra 2.0 est magnifiquement réglé pour gérer les virages serrés lorsque vous avez terminé vos courses pour la journée.
Le poids plus léger apporte une direction plus précise et une agilité inattendue, même d’une Supra. La voiture vous permet de travailler plus dur, car il y a moins de couple pour faire tourner inutilement les roues arrière lors de l’accélération. Il est peut-être plus petit en cylindrée, mais le 2 litres partage la même conception modulaire et l’amour à haut régime de son frère de 3 litres. Les roues standard de 18 pouces descendent d’un pouce par rapport à ce dont le 3 litres est équipé, mais le pack Fuji Speedway Edition à 1 300 $ ramène les 19 pouces à la Supra de 2 litres.
Avec une meilleure concentration et un poids plus léger, la 2.0 GR Supra peut combattre des Porsche Cayman et Alpine A110 tout en étant silencieusement une rivale pour la GR86.
Il faut grimper à l’intérieur
Si vous êtes du côté le plus grand du spectre, entrer dans le coupé peut s’avérer un peu difficile. La combinaison de coussins de siège hauts et d’un toit à faible pente vous demande un peu de travail pour vous mettre au volant.
Une fois à l’intérieur, il est facile de voir les repères BMW prendre forme. Le volant, le positionnement des palettes de changement de vitesse et le levier de vitesses électronique sentent tous l’allemand. Le groupe d’instruments derrière le volant, partiellement numérisé, provient de Toyota. Aucune navigation et aucun Apple CarPlay ou Android Auto ne sont intégrés à l’électronique. Enfin, avec seulement 4 haut-parleurs au lieu des 12 unités disponibles sur le 3 litres, la musique peut ne pas sonner aussi bien. Heureusement qu’il y a une pléthore de notes de moteur à écouter.
La GR Supra 2.0 est facile à vivre
Oui, ce n’est pas un coupé JDM de race pure. Cependant, Toyota s’est assuré de respecter l’héritage de la Supra et de ne pas souiller l’honneur avec de mauvaises décisions de conception. Bien qu’il y ait beaucoup de pièces provenant de la poubelle BMW, la Toyota GR Supra 2.0 est un coupé amusant à conduire qui est bon marché et s’intègre facilement dans votre vie. Il a beaucoup de coup de pied, il est facile sur le carburant et ne donne pas mal au dos et aux cuisses engourdies après un long trajet.